Billet inaugural : Tous pour l’optimisation de l’exploitation des ressources à tous les niveaux.
La population mondiale est aujourd’hui estimée à 7 milliards d’individus. Elle ne cesse de croître. Nous serons probablement 9 milliards d’individus en 2063 si les projections actuelles sont confirmées et surtout si aucun phénomène naturel ou autre situation ne vient pas décimer l’espèce l’humaine.
Cette augmentation de la population ne va pas être sans conséquence pour l’état de la planète et de ses ressources si rien n’est fait pour intégrer l’économie circulaire dans l’intelligence, la pensée ou la conscience collective.
Les défis actuels et futurs sont immenses. Les gouvernements régionaux, sous régionaux, nationaux et locaux ainsi que les ménages sont appelés à créer les conditions pour nourrir, assurer la sécurité, prévenir et soigner les maladies, éduquer, créer des emplois, le cas échéant pour de milliers de personnes.
Dans ce sens, le continent africain ne doit pas jouer les seconds rôles puisque selon les mêmes estimations, à la même période, un quart de la population mondiale sera africaine avec une proportion importante de jeunes et de femmes.
Plus encore, à l’horizon 2063, l’Agenda 2063 de l’Union africaine indique que les populations aspirent entre autres à une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable et dont le développement est axé sur les personnes, s’appuyant notamment sur le potentiel qu’offrent les jeunes et les femmes.
Les 2 milliards 250 millions d’africains en 2063 sont et seront les producteurs et consommateurs de biens et de services divers. Ils sont et seront donc confrontés à de nombreux défis du siècle présent, notamment la promotion de l’économie circulaire, l’optimisation de l’exploitation des ressources, la protection et l’amélioration de l’environnement et de la santé, en clair la mise en œuvre d’un développement durable.
C’est une entreprise délicate, mais réalisable à condition de faire accepter à tout africain de se considérer comme une partie du problème, mais surtout comme une partie de la solution. Les exemples à suivre sont nombreux à ce sujet.
Pour ne parler que du scénario zéro déchet, zéro gaspillage, les Africains d’aujourd’hui et de demain peuvent entreprendre dans ces domaines. C’est l’économie circulaire à laquelle nous sommes habitués parce que les traditions africaines nous enseignent la réduction, la réutilisation et le recyclage dans le processus de production, de circulation et de consommation.
Il s’agit à la fois de supprimer les déchets non valorisés et le gaspillage des ressources sous toutes ses formes. Cette entreprise à but lucratif ou non lucratif commence d’abord dans les ménages, première forme, d’organisation à mettre en pratique les notions élémentaires de l’économie circulaire.
Ce premier billet de la rubrique « Economie circulaire » inaugure une série de publications (billets, reportages, articles, rapports, plans, idées, documents, ouvrages interviews, images, vidéos, activités, etc) sur la réalité et la promotion de l’économie circulaire à toutes les échelles : ménages, bureaux, écoles, villages, centres semi urbains, centre urbains, Gouvernement, Etat, etc).
Avec l’économie circulaire, on gagne toujours : moins de dépenses, santé durable garantie etc.
Brice Séverin PONGUI, Directeur Exécutif de l’ICV-2063
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